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Qualité de l’air : un enjeu pour la santé des salariés des transports urbains

L’agenda de la CFDT Transports Environnement

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Cfdt_O_H_RVBLe décret 2010 – 1250 fixe, pour protéger la santé de la population, que le niveau des  PM10 ne doit dépasser 40µg/m3 en moyenne journalière. La valeur moyenne d’exposition fixée  pour les salariés est à 5000µg/m3 sur huit heures.

Il ne peut pas pour la CFDT y avoir deux  normes une  protégeant les citoyens et une autre moins favorable pour les salariés.

Dans nos secteurs d’activités notamment au métro les salariés sont exposés à des taux supérieur aux normes applicables aux publics.

De rares entreprises agissent sur la réduction des particules fines (freinage des trains, pollution extérieur..) mais cela reste insuffisant.

Pour la CFDT, soucieuse de la santé des salariés, il est inconcevable que ceux-ci soient exposés dans des espaces où les normes la qualité de l’air sont supérieures à celles qui existent pour protéger les populations avec les conséquences sanitaires en découlant, cancers, maladie cardiovasculaire, maladie respiratoire.

Les salariés des transports urbains ne sont pas des citoyens de seconde zone.

Une norme doit être prescrite et les entreprises doivent agir en amont dans l’intérêt de la santé de leur salarié.

 Par ailleurs sur la qualité de l’air les chauffeurs de bus comme de tram sont aussi fortement exposés à un autre polluant préoccupant les particules diesel.

La CFDT est consciente de la difficulté technique pour les entreprises d’atteindre ces normes.

Néanmoins il est possible de regarder l’exposition de chaque salarié et de la diminuer. Cela pose le débat des pénibilités, des conditions de travail, du parcours professionnel.

A la suite du courrier écrit par la FGTE qui a interpellé les ministères la CFDT des transports urbains interpelle la chambre patronale, les autorités organisatrices, les entreprises, sur leur responsabilité sociale en la matière.

Dans le cadre la responsabilité sociale des entreprises (RSE) la CFDT demande que ses thèmes soit l’objet de réunion débouchant sur des solutions concrètes pour les salariés.

En attendant l’avancée des études la CFDT demande l’application du principe de précaution en appliquant une exposition minimum afin de préserver la santé des salariés.


2 commentaires

  1. Pamela dit :

    Des mesures sont effectuées par la RATP dans ses stations : quand seront elles rendues publiques ? Allez vous également faire des relevés indépendants ? L’amiante sera t’elle aussi recherchée ?

    • Bonjour
      Les mesures de la RATP sont disponibles sur leur site internet. Pour le moment, nous ne voulons pas réaliser nos mesures pour le moment. Les poussières d’amiantes sont aussi dans les lieux clos, les taux ne sont cependant pas connus.
      Cordialement

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